lyon

Foot - L1 - Amical : Lyon - Gueugnon (L2) : 2-1

Lyon a remporté vendredi un match d'entraînement contre Gueugnon, son quasi voisin de L2 (2-1). Les buts ont été inscrits par Fabio Santos (75e) et Karaboué (80e). Gueugnon avait ouvert la marque par Coulibaly (30e).

Foot - C1 : Fred sanctionné par l'UEFA

Sauf transfert, Fred manquera les trois premiers matches de l'Olympique Lyonnais en Ligue des champions la saison prochaine.
L'UEFA a décidé de le suspendre pour trois rencontres après son coup de coude sur le défenseur roumain de l'AS Rome Christian Chivu à la fin du huitième de finale retour à Lyon. L'attaquant brésilien a trois jours pour faire appel, à partir de jeudi.

Foot - Bleus : Toulalan est enrhumé

Jérémy Toulalan a indiqué jeudi qu'il était «enrhumé», à 48 heures de Lituanie -France, qualificatif pour l'Euro 2008. Le Lyonnais s'est présenté aux journalistes en ayant effectivement un peu de mal à respirer normalement. Il demeure cependant favori pour prendre la place laissée vacante par Patrick Vieira, absent sur blessure. Mercredi, lors de l'opposition à huit contre huit qui a caractérisé le deuxième entraînement collectif de la semaine, Toulalan était associé à Claude Makelele. Il estime que ça «devrait aller» si le sélectionneur faisait appel à lui. Ce serait sa deuxième sélection après France - Îles Féroé (5-0). Les alternatives possibles pour le sélectionneur sont Rio Mavuba (5 sélections), voire Lassana Diarra et Abou Diaby, qui n'ont aucune expérience internationale.

LE GROUPE FRANCE
Gardiens : Grégory Coupet (Lyon), Mickaël Landreau (Paris-SG)
Défenseurs : Eric Abidal (Lyon), François Clerc (Lyon), Julien Escudé (FC Séville/ESP), William Gallas (Arsenal/ANG), Philippe Mexès (AS Rome/ITA), Willy Sagnol (Bayern Munich/ALL), Sébastien Squillaci (Lyon), Lilian Thuram (FC Barcelone/ESP)
Milieux : Abou Diaby (Arsenal/ANG), Lassana Diarra (Chelsea/ANG), Claude Makelele (Chelsea/ANG), Rio Mavuba (Bordeaux), Samir Nasri (Marseille), Jérémy Toulalan (Lyon)
Attaquants : Nicolas Anelka (Bolton/ANG), Karim Benzema (Lyon), Djibril Cissé (Marseille), Sidney Govou (Lyon), Florent Malouda (Lyon), Frédéric Piquionne (Monaco), Sylvain Wiltord (Lyon).

Foot - L1 - Lyon : Aulas « fera le nécessaire »
Le conseiller spécial du président lyonnais, Bernard Lacombe, a déclaré jeudi qu'il était plutôt confiant sur le dossier chaud du renouvellement des contrats des cadres, dont certains sont montés au créneau la semaine dernière pour obtenir des garanties sur leur avenir lyonnais (Juninho, Coupet...). «On a eu la chance de vivre tellement de bons moments ces dernières années avec eux que le président fera le nécessaire», estime-t-il. Jean-Michel Aulas «va rapidement les recevoir pour étudier leur dossier».

«Des discussions vont être entamées et des prolongations de contrats jusqu'en 2010 sont possibles, détaille Lacombe. ''Juni'' nous a tellement apporté ! C'est un phénomène. Il a marqué l'histoire du club comme l'ont fait avant lui Serge Chiesa, Fleury Di Nallo, Marcel Aubour ou Sonny Anderson à leur époque.» Lacombe reproche cependant aux deux bavards de ne pas avoir parlé de leur requête «directement avec le président». «Coupet termine sa onzième année à l'OL, Juninho sa sixième. Ils connaissent bien le club, son fonctionnement. Ils savent que le président sera toujours disponible (pour négocier).»

Lacombe soutient Domenech
Sur un autre sujet, Bernard Lacombe a accepté de donner son point de vue sur le clash entre le sélectionneur national et certains entraîneurs de clubs, dont... Gérard Houllier. Il connaît bien Raymond Domenech. «On a commencé à jouer ensemble à l'OL en cadets lors de la saison 1969-70» se souvient ce livre vivant. Sur le dossier : «On ne peut pas lui donner raison à 100%, mais il n'a pas non plus tort à 100%, dit Lacombe. Il a bien fait de ''moucher'' (sic) Wenger car, même si j'apprécie son travail à Arsenal, celui-ci allume tout le monde et c'est insupportable. S'il est un jour sélectionneur, il verra comment ça se passe. A part son manque de communication, on ne peut pas reprocher grand-chose à Raymond. Il a dit qu'il serait en finale de la Coupe du monde le 9 juillet et il y était».

Il conclut en lançant une petite pique amicale à Domenech, espérant qu'il n'utilisera pas trop de Lyonnais juste avant la finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux. «Il parle, à propos de cette compétition, de ''Coupe machin'', mais on peut aussi, dans la même veine, considérer la rencontre amicale France-Autriche comme un match ''kermesse'' ou match ''Banania''.» Un vocable utilisé en privé par le sélectionneur des Bleus.

Foot - Bleus : Malouda : «En état d'alerte»

Florent Malouda fait partie d'une minorité. Celle des joueurs ayant disputé la Coupe du monde 2006 en Allemagne et qui ont enchaîné, sans réelle baisse de forme, avec une saison 2006-2007 exempte de blessures. Samedi, en Lituanie, pour un match de qualification pour l'Euro 2008 qu'il juge déterminant, le Lyonnais sera le seul titulaire habituel de Raymond Domenech à pouvoir remplir sa mission habituelle, côté gauche. Alors qu'il faut recouper les indices pour deviner le onze de départ de Raymond Domenech - Nicolas Anelka est pressenti pour débuter, à cette heure - le Guyanais ne vit pas la situation comme une pression supplémentaire. Après 26 sélections, il préfère faire passer des messages à caractère collectif. Notamment celui-ci, qu'appréciera le sélectionneur : les Bleus ne sont pas auto-satisfaits et se sentent en mission avant d'aller à Kaunas.

« Florent Malouda, ce stage en sélection doit avoir un goût différent par rapport à d'habitude. A Lyon, vous traversez une période de turbulence. L'occasion est belle de penser à autre chose...
Quand on arrive en sélection, on fait toujours la part des choses, quelle que soit la situation du club. Alors, à choisir, je préfère que ça se passe bien en club. L'élimination de la Ligue des champions contre l'AS Roma était une grosse déception. Mais la vérité, c'est qu'on a joué les quatre compétitions à fond. Actuellement, nous sommes toujours pris dans le rythme des matches. Ce n'est pas l'heure des bilans, il n'y a pas le temps de se lamenter. Lituanie - France est capital, ce serait une grosse erreur de s'apitoyer sur autre chose. On reviendra là-dessus en fin de saison, dans un debriefing (rires). A mes yeux, c'est la meilleure saison à Lyon depuis mon arrivée (en 2003). Nous n'avons jamais été si près de réaliser un doublé, nous n'avons jamais eu autant d'avance en Championnat, nous sommes allés plus loin que d'habitude dans les coupes, sauf en Ligue des champions.

Tout de même, il y a neuf Lyonnais en sélection et les Lyonnais vont moins bien en 2007. Est-ce inquiétant pour l'équipe de France ?
Nous ne sommes pas souvent alignés ensemble, les organisations de jeu ne sont pas les mêmes : c'est un autre contexte. Bien sûr, on a conscience de moins maîtriser les événements en ce moment. Mais l'équipe de France, c'est différent. La fraîcheur mentale est là. Il faudra être plus cohérent, mais si on a les mêmes résultats que Lyon au final, ça ira.

Comment vivez-vous le fait d'être le seul joueur offensif titulaire à ne pas être empêché de jouer en Lituanie, Henry, Ribéry, Saha et Trezeguet étant absents ?
Je le prends bien. Les Mondialistes ont subi blessures et baisses de forme cette saison. Je suis toujours là prêt à servir. Après la Coupe du monde, j'avais discuté avec ceux qui avaient déjà cette expérience. Je tenais à ne pas faire n'importe quoi à la reprise, pour durer pendant la saison. Je fais très attention sur l'hygiène de vie, la récupération entre les matches. Il y a une part de chance aussi, sans doute.

Cette situation vous donne-t-elle davantage de responsabilités avant le match de samedi ?
Les responsabilités, c'est le sélectionneur qui les attribue. Les rentrants n'en auront pas moins que les autres. Disons que je suis ''moins nouveau'' que d'autres, mais je ne fais pas partie des cadres. Les leaders, ce sont Sagnol, Makelele, Thuram, ''Greg'' (Coupet). Ils ont plus de recul que nous, après toutes les phases finales qu'ils ont disputées. Je peux contribuer à entretenir l'état d'esprit, l'âme de l'équipe.

Comment vivez-vous l'absence d'Henry ?
Tout le monde connaît ses ''stats'' et les raisons pour lesquelles il est retenu. Mais c'est plutôt ses paroles, sa présence qui manquent. Il était là mardi. On sent son soutien.

Personnellement, comment allez-vous sur le plan physique ?
Bien. Une mauvaise période pèse plus mentalement que physiquement. La préparation a été aussi bonne que les années précédentes, puisqu'on était préparés pour passer (le huitième de finale de Ligue des champions). Janvier a été difficile, j'ai pris quelques coups. C'est un peu plus difficile de faire des différences individuelles. Alors on s'adapte, on joue autrement. Par rapport à ma première partie de saison, où je venais souvent dans l'axe, j'ai davantage tendance à rester le long de la ligne. C'est la conséquence de janvier. On a repris certaines bases, notamment dans le travail avec Abidal. Le coach nous a demandé de moins permuter, d'occuper nos zones privilégiées.

Avez-vous entendu le commentaire de Raymond Domenech attribuant les deux défaites en Ecosse (0-1) et contre l'Argentine (0-1) à une certaine «autosatisfaction» ?
Je n'ai pas vécu ça comme ça. Je fais la différence entre les deux défaites L'Argentine, c'était un match amical. Beaucoup de têtes étaient sans doute tournées vers les clubs, nous étions dans un enchaînement de matches. En Ecosse, on a été très frustrés justement car on avait dominé. Le relâchement peut être une des causes, pas forcément la principale, il y a toujours de multiples raisons à une défaite. En Ecosse, on a été moins réaliste. Je ne ressens aucun relâchement avant la Lituanie, nous sommes tous conscients qu'un résultat là-bas fera peut-être la différence pour la qualification, même si le match n'est pas présenté comme une affiche.

Vous sentez-vous en état d'alerte après avoir brûlé un joker en Ecosse ?
Nous sommes en état d'alerte, oui. On a vu le résultat de la Lituanie en Italie (1-1). C'est révélateur. Il faut oublier le statut des deux équipes et y aller comme en Georgie (3-0), faire les efforts pour rendre le match facile. Nous ne sommes pas dans un stage court, on a le temps de rentrer dans cette rencontre.

Un nul serait un échec ?
Oui. Il ne faut plus perdre de point en route.

La notion de match-piège s'applique-t-elle à ce déplacement ?
Ça existe, les matches-piège. Mais on ne tombe dans le pièges que car on s'est mal préparé à la difficulté. Quand on est en état d'alerte - j'y reviens - on évite la suffisance, le manque de concentration. Je ressens que tout le monde se sent investi de la même mission. C'est un peu comme une mission commando, quand on joue le maintien. »

Foot - L1 - Lyon : Vercoutre évoque son départ

Arrivé à Lyon en juillet 2002 en provenance de Montpellier, Rémy Vercoutre, a toujours fait figure de remplaçant de Grégory Coupet. Prêté durant une saison à Strasbourg (2004-2005), gagnant notamment la Coupe de la Ligue face à Caen, le portier lyonnais a évoqué mercredi son besoin de jouer, quitte à voler vers d'autres cieux si cela s'avérait nécessaire.

«J'ai envie de jouer l'an prochain. Je le dis ouvertement. Je pense que cela ne sera peut-être pas forcément à Lyon. Nous allons voir. Nous allons en reparler à la trêve (...) Nous verrons bien comment cela va se passer. Cela fait quelques années que je suis sur le banc et j'ai envie de jouer. Nous allons poser la question à l'entraîneur et au président, en discuter tranquillement autour d'une table comme chaque saison. Cela ne fera pas de vagues. Il y a des personnes bien plus importantes dans l'effectif qui passeront avant moi. Mon cas sera étudié en dernier mais je ne suis pas frustré. Juninho ou Grégory Coupet sont bien plus importants qu'un Rémy Vercoutre. Je porte le N.30, pas le N.1. Il est normal qu'ils passent avant moi», a-t-il assuré.

Rémy Vercoutre a disputé cinq matches de L1 cette saison, un en Ligue des Champions, trois en coupe de la Ligue ainsi que le Trophée des Champions gagné par l'OL aux tirs au but aux dépens du Paris-Saint-Germain.

Foot - L1 - Lyon : Houllier : «Très chanceux»

En faisant preuve de son réalisme froid de champion de France, Lyon a rendossé le costume du patron de la Ligue 1 en allant gagner (3-0) sur le terrain d'une équipe de Nancy sans doute trop naïve. L'entraîneur lyonnais, Gérard Houllier est d'ailleurs conscient de la part de chance des siens, surtout en première période : «Nous avons ouvert le score après n'avoir pratiquement pas vu le ballon pendant la première demi-heure».

Foot - Bleus : Wenger: Houllier «très solidaire»

Au lendemain des déclarations de Raymond Domenech sur Arsène Wenger, Gérard Houllier, également connu pour ses divergences de vue avec le sélectionneur national, a pris la défense du manager d'Arsenal. «Je suis très solidaire d'Arsène Wenger dans la mesure où les matches amicaux sont toujours pénibles pour les entraîneurs de clubs d'autant plus quand il (le France-Autriche du mercredi 28 mars) tombe juste avant une échéance importante, à savoir pour nous la finale de la Coupe de la Ligue» a déclaré vendredi l'entraîneur de Lyon

Une compétition que Domenech a appelée la «Coupe machin...». «Cela m'a fait marrer plus qu'autre chose, rétorque le coach lyonnais. Lui (Domenech) prépare la Lituanie, moi Bordeaux.» Houllier ne semble pas exclure que les neuf Lyonnais retenus jouent trois jours plus tôt contre l'Autriche. «Je ferai avec... Adapt or die comme on dit en anglais (''Adapte-toi ou meurt''). Je ne veux plus perdre mon énergie dans des combats inutiles.»

Cependant, même s'il n'est toujours pas d'accord avec les idées de Domenech, Houllier n'adopte plus le ton virulent qui avait été le sien à l'encontre du sélectionneur, notamment cet automne. «Vous ne m'avez plus entendu parler de l'équipe de France depuis octobre quand j'avais déploré le manque de communication entre le sélectionneur et les entraîneurs de clubs. Depuis, il y a eu communication puisque Raymond est venu à Lyon. On s'est vu pour parler de Robert (Duverne, appelée à une nouvelle mission auprès des Bleus). Ça s'est bien passé. C'est tout. » A une question supplémentaire, Houllier a pris la mouche - «Ecoutez, je suis là pour parler de Nancy et pas des matches amicaux de l'équipe de France» - avant de tourner les talons et de s'éclipser.

Quelques instants plus tôt, il avait pris tout de même le temps de parler de Nancy, donc, où se déplace l'OL samedi soir. «C'est drôle, c'est une équipe qui, comme d'autres avant elle, va moins bien depuis qu'elle est passée par Gerland. Son parcours actuel prouve que pour un promu, c'est très dur de confirmer lors de la deuxième saison en L1. Est-ce que c'est dû à un relâchement, à des blessures ? Toujours est-il que Nancy reste une très bonne équipe. Pour nous, ce match est l'occasion d'effectuer une pas supplémentaire vers l'objectif numéro un qu'est le titre de champion.» Les déclarations récentes de Juninho et Coupet sur leur avenir personnel semblent en outre avoir chifonné le patron de l'effectif. «Que chacun ait des projets individuels, je le respecte. Mais la qualité de l'avenir dépend de la qualité du présent. S'ils veulent des contrats, ils ont intérêt à se bouger.»

Foot - L1 - Lyon : Quatre suspendus, sans Caçapa

Cris, Anthony Réveillère, Florent Malouda et Jérémy Toulalan seront tous suspendus pour le déplacement du leader Lyon à Nancy (13e) samedi (20h00) à Marcel-Picot. Un accident qui n'en est pas un puisque les quatre joueurs avaient en quelque sorte ''calculé'' leurs avertissements contre Saint-Etienne (3-1), évacuant ainsi le risque de subir leur sanction pour la finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux le 31 mars. Gérard Houllier composera avec ces absences pour défier la troisième meilleure équipe à domicile, et ainsi mieux évaluer la profondeur de son groupe.

Alors que Grégory Coupet, Florent Malouda, Kim Källström et Eric Abidal participaient mardi au match du cinquantième anniversaire du Traité de Rome contre Manchester United, Sylvain Wiltord a suivi des soins en fin de semaine. Mais il fait bien partie du groupe retenu par Gérard Houllier. Un cadre historique est toujours exclu des joutes professionnelles : Caçapa, dont les raisons d'accepter la prolongation d'un an proposée par Jean-Michel Aulas s'amenuisent jour après jour. Hatem Ben Arfa et Jérémie Berthod effectuent en revanche leur retour.

Gérard Houllier ne devrait pas utiliser le match à Nancy pour tester un système à deux attaquants de pointe en vue du 31 mars. Milan Baros, qui semblait tenir la corde pour débuter, comme à Marseille dimancher dernier (1-1), pourrait finalement voir Fred le dépasser. A noter que neuf Lyonnais ont été retenus par Raymond Domenech pour disputer les rencontres face à la Lituanie et l'Autriche les 24 et 28 mars. C'est la première fois qu'une liste précédant un match officiel de l'équipe de France comprend autant de joueurs de l'OL.

Du côté de Nancy, l'attaquant brésilien Kim, qui a purgé ses trois matches de suspension après son exclusion face à Paris, effectue son retour dans le groupe. Michaël Chrétien (élongation à la cuisse gauche) est arrêté pour une dizaine de jours et donc forfait. Sébastien Puygrenier et Emmanuel Duchemin (claquage aux ischio-jambiers tous les deux) seront également absents. Issiar Dia, victime d'une entorse du poignet droit contractée lors d'une chute à l'entraînement mardi matin, jouera avec une prothèse. Les trois clubs de supporteurs de Nancy, qui avaient manifesté leur mécontentement devant la mauvaise passe de leur équipe en observant une grève des encouragements lors du précédent match à domicile, ont lancé un «appel» à soutenir leur équipe face à Lyon samedi. (Avec S. L. à Lyon)

Les équipes probables
NANCY : Grégorini - Sauget, Diakhaté, Macaluso (ou Lecluse), Brison (ou Biancalani) - Dia, Berenguer, B. Gavanon, Kim - Curbelo - Fortuné.
LYON : Coupet - Clerc, Squillaci, Müller, Abidal - Govou, Tiago, A. Diarra, Juninho (ou Källström), Benzema - Fred

Foot - L1-OL : Coupet :«Juste savoir où l'on va»

Il n'avait plus mis les pieds en point presse depuis des mois. Au lendemain de son match à Manchester avec la sélection européenne dans le cadre des 50 ans du Traité de Rome, Grégory Coupet a accepté de passer en revue l'actualité lyonnaise et de parler - c'est la mode - de son avenir.


«Grégory Coupet, c omment voyez-vous la fin de saison de l'OL ?
C'est dans l'adversité qu'il faut être fort. On sort d'une élimination en Ligue des Champions et d'un nul à la maison, donc il faut rebondir. Les deux mois à venir vont être très longs et difficiles à gérer pour les joueurs, le staff et les dirigeants. Après le 31 mars (date de la finale de la Coupe de la Ligue), des discussions seront en cours. Cela va amener des doutes, des incertitudes, des questions. C'est dans ces cas-là qu'on perd le fil de la compétition. On met son plan personnel en avant. Il faut donc être attentif.

Que pensez-vous des états d'âme de Juninho à propos de son avenir à l'OL ?
Je ne sais pas si ce sont des états d'âme. Il fait part d'un sentiment actuel. Ce n'est rien de bien important, même si ces pressions ne sont pas anodines.

Souhaitez-vous également mettre un peu de pression sur vos dirigeants ?
Non. Il me reste un an de contrat. Jouer à Lyon est un plaisir et un bonheur. J'ai déjà eu une discussion très ouverte avec M.Aulas, avec qui j'ai un rapport privilégié. On se connaît depuis longtemps. On sait comment on fonctionne. Il n'y a aucune raison d'aller voir ailleurs. Cependant, j'ai 34 ans et en France, c'est un âge où on fait moins confiance. A l'étranger, on se pose moins de questions. Alors, je veux juste savoir où l'on va, si l'on surmonte cette réticence propre à la France, si on me fait confiance ou si je dois aller voir ailleurs.

Souhaiteriez-vous vous inscrire dans le projet du club à horizon 2010 ?
2010 est effectivement une date échéance pour tout le monde. Beaucoup de contrats se terminent dans ces eaux-là. La construction du nouveau stade sera un élément très important pour faire pencher la balance dans certaines discussions.

On a l'impression que l'OL est en fin de cycle. Quel est votre avis ?
Je suis le premier à me demander avec qui on va repartir chaque année. Chaque fois, je suis agréablement surpris. Je fais entièrement confiance en M. Aulas. Je n'ai pas de crainte et je ne revendique rien de particulier. Il saura nous faire progresser l'an prochain. Mais on ne peut pas nier que l'OL est à un tournant. Le cas échéant, je passerai en dernier car il y a beaucoup de gros dossiers pour la saison prochaine. M. Aulas a du pain sur la planche.

On ne vous a pas entendu sur l'élimination précoce en Ligue des champions.
En grand compétiteur, on sait rapidement tourner la page. Celle de Rome est tournée. La Ligue des champions, ce sera pour la saison prochaine. L'objectif est de la rejouer. Donc il faut être champion. Ceci dit, la Roma nous a renvoyés à nos études. A nous de creuser pour savoir ce qu'il faut faire à l'avenir car il y a de quoi avoir des regrets. Notre effectif n'a pourtant rien à envier à celui des grands clubs européens, notre entraîneur et notre président non plus. La différence se fait sans doute au niveau des infrastructures. Nous sommes bien en dessous de clubs comme le Barça, le Bayern ou Milan dans ce domaine.

Rejoignez-vous Juninho pour dire que votre génération ne gagnera pas la Ligue des champions ?
Non, je ne suis pas d'accord. Je ne me fais pas de souci, je suis sûr et certain que Lyon gagnera un jour la Ligue des champions. Avec ou sans moi.

Et l'équipe de France ?
Le match en Lituanie apparaît comme important. Ce sera un gros défi car il manque du monde notamment des joueurs cadres. Je vais essayer de m'impliquer encore plus dans ce groupe pour renouer avec la victoire après notre défaite contre l'Argentine.»

si vs trouvez que je fait du bon boulot ne me le dites pas votez pour moi en tant que journaliste ds la partie "election" ds election(mon mot n'est pas repetitif ne vs inquité pas)